
De Fol Amor
PhB. 78 p. Libertat, 2013.
Un dépit amoureux, une dernière méprise au sujet de la Femme trahie par ses prêtresses, plonge PhB dans une régression dantesque.
Il ne s’éloigne d’elle que pour mieux la retrouver : « Je suis tiraillé entre la pêche aux nouveautés et l’urgence de devoir tout lui rapporter. » Il menace les institutions qu’elle crée : « Famille, sanctuaire nymphal, nous t’assumerons en toute illégalité. »
Lui, Elle et l’Autre, la trinité subversive de De Fol Amor, redonnent pourtant du sens au sacré.
Etudes
PhB. 78 p. Libertat, 2019. (Réédition)
Légères, insolentes, amoureuses, écrites à haute voix, les Études de PhB régalent les sens et l’esprit. Horrifié par de petits faits sociaux, aimanté par un geste, un visage, il anime un monde imaginaire étrangement clos. Quand le charme du poème disparaît, sa pensée prend alors tous les chemins d’un dédale.


Richard et Rébecca
PhB. 130 p. Libertat, 2024. (Réédition)
« RÉBECCA. — Je m’appelle Rébecca. Et vous ?
RICHARD. — Appelez-moi Tristan.
RÉBECCA, qui fait la moue. — Moi, Rébecca.
RICHARD. — J’entends, Rébecca.
RÉBECCA, à elle-même. — Que n’inventeraient-ils pas pour se rendre intéressants !
RICHARD. — Il y a peu, l’espace s’effondrait autour de moi. Je m’asphyxiais comme une vive tapie dans une baïne, prête à piquer. Tous les courants me traversent depuis votre arrivée.
RÉBECCA, rougissant. — Si ce n’était une tirade de Tristan, vous me gêneriez. »
Acte I, Scène 2.
Richard et Rébecca se rencontrent. Une histoire banale, déjà rendue à sa conclusion ? PhB introduit un subterfuge blanchotien : que se passe-t-il quand l’action scénique donne à entendre la musique intérieure de ses personnages ?
Traversière
PhB. 126 p. Éd. la Pensée Universelle, 1997.
Traversière questionne la production de réalité dans l’expérience concrète du corps et des langages. La poésie de PhB voit le mouvement et la conscience se conjuguer pour l’éternité, l’être s’absenter, et le monde dériver d’un déchiffrage ininterrompu de soi.
